Treize heures mouvementées dans la vie d’un policier du Cap, Benny Griessel, réveillé dès l’aube par un appel téléphonique qui lui apprend qu’une jeune fille a été retrouvée égorgée près de Long Street. Les heures se succèdent et ce n’est plus un, mais deux meurtres qui sont confiés à de jeunes policiers sud-africains que Benny doit épauler. Mais le temps presse, une jeune touriste américaine pourchassée par de mystérieux agresseurs est à retrouver. Ajoutez à cela les rivalités entre flics, une chanteuse sur le déclin alcoolique accusée de meurtre, des magouilles suspectes dans l’industrie du disque ou encore une soif inextinguible qui ne cesse pas et vous comprendrez pourquoi cette journée risque de paraître bien longue pour notre héros…
Avec 13 heures, Deon Meyer n’en est pas à son premier roman policier et cela se sent. En effet, ce qui surprend dans tout ce récit c’est son unité, sa logique d’enchaînement, son rythme régulier. Quelle maîtrise dans le sujet ici ! Il est assez rare de souligner en effet que 13 heures n’est pas un thriller classique, encore moins banal ou d’une trivialité affligeante comme on peut malheureusement en voir souvent. Que nenni, et c’est avec passion que l’on suit les enquêtes successives de ce brave Benny à qui on s’attache immédiatement, malgré ses défauts et travers flagrants.
Et pourtant il y avait de quoi s’emmêler les pinceaux puisque Déon Meyer s’amuse à traiter deux affaires en même temps, à sauter d’une situation à une autre, à mettre en scène des dizaines de personnages différents, sans que l’on sache parfois si celui que l’on croise à ce moment là est un personnage clé ou non de l’histoire. Et c’est là tout le génie du roman que d’être si complet, si précis dans ses détails que l’on s’y croirait nous aussi au Cap, dans cette ville où l’on ressent la poussière, la chaleur, où la violence est l’une des pires au monde et où la peur est le sentiment dominant. Et pourtant, cette ville, Deon Meyer a réussi à me la faire aimer, à me donner envie d’y aller, de me promener à mon tour dans ses rues, pour y ressentir l’ambiance.
Un récit subtil, des personnages complexes et complet, une intrigue à vous tenir en haleine du début à la fin avec un final en apothéose, une plume aiguisée et tranchante :13 heures c’est tout cela à la fois et bien plus encore. A lire absolument !
Ma note : 4,5/5
(Éditions Seuil Policiers, 460 pages)
Avec 13 heures, Deon Meyer n’en est pas à son premier roman policier et cela se sent. En effet, ce qui surprend dans tout ce récit c’est son unité, sa logique d’enchaînement, son rythme régulier. Quelle maîtrise dans le sujet ici ! Il est assez rare de souligner en effet que 13 heures n’est pas un thriller classique, encore moins banal ou d’une trivialité affligeante comme on peut malheureusement en voir souvent. Que nenni, et c’est avec passion que l’on suit les enquêtes successives de ce brave Benny à qui on s’attache immédiatement, malgré ses défauts et travers flagrants.
Et pourtant il y avait de quoi s’emmêler les pinceaux puisque Déon Meyer s’amuse à traiter deux affaires en même temps, à sauter d’une situation à une autre, à mettre en scène des dizaines de personnages différents, sans que l’on sache parfois si celui que l’on croise à ce moment là est un personnage clé ou non de l’histoire. Et c’est là tout le génie du roman que d’être si complet, si précis dans ses détails que l’on s’y croirait nous aussi au Cap, dans cette ville où l’on ressent la poussière, la chaleur, où la violence est l’une des pires au monde et où la peur est le sentiment dominant. Et pourtant, cette ville, Deon Meyer a réussi à me la faire aimer, à me donner envie d’y aller, de me promener à mon tour dans ses rues, pour y ressentir l’ambiance.
Un récit subtil, des personnages complexes et complet, une intrigue à vous tenir en haleine du début à la fin avec un final en apothéose, une plume aiguisée et tranchante :13 heures c’est tout cela à la fois et bien plus encore. A lire absolument !
Ma note : 4,5/5
(Éditions Seuil Policiers, 460 pages)
J'ai beaucoup aimé également ! Un excellente découverte ! PAr contre c'est la sélection de novembre, pas octobre ;)
RépondreSupprimerOups! Merci je corrige de suite!
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