lundi 22 novembre 2010

C'est lundi, que lisez-vous?

Qu'est ce que j'ai lu la semaine passée ?
Qu'est ce que je lis en ce moment ?
Que lirai-je la semaine qui vient ?

(sur une idée originale de Mallou)

J'avais laissé de coté ce rendez-vous hebdomadaire ces derniers temps, il était temps que je m'y remette...

  • Qu'est ce que j'ai lu la semaine passée ?
Ma vie de lectrice depuis peu est marqué par la "plurilecture", genre que Prospéryne affectionne particulièrement et qui m'a contaminée à mon tour, je le crains. La semaine dernière a donc été marquée par la lecture (non achevée) de Expiation de Ian McEwan que j'ai donc du laisser de coté du fait des ouvrages reçus pour la sélection ELLE du mois de décembre. J'ai donc lu (et peu aimé mais j'en parlerai plus tard) Le philosophe nu de Alexandre Jollien ainsi que Silence Radio de Robert Rotenberg (que lui, par contre, j'ai adoré).

  • Qu'est ce que je lis en ce moment ?
L'indésirable de Sarah Waters, toujours pour ELLE. J'ai aussi pas mal de BDs qui me font de l'œil près du lit (et je crois que c'est ce que je vais lire ce soir). Notons que j'ai aussi Expiation qui m'attend sagement.

  • Que lirai-je la semaine qui vient ?
Surement Expiation (je vais y arriver...) si je n'arrive pas à le finir d'ici la fin de cette semaine. Puis ce sera vraisemblablement La porte de Magda Szabo.

dimanche 21 novembre 2010

Grand Prix des blogueuses Elle 2010

Oyez, oyez! Le grand prix des blogueuses Elle 2010 a lieu tout ce mois de novembre! 110 blogs ont été sélectionnés par la rédaction du magazine dans 11 catégories comme Mode, Beauté, Voyages ou encore cuisine. Évidemment, la lecture est également représentée avec 10 blogs sur les devants de la scène.

Ce prix a comme mérite de nous faire découvrir de nouveaux blogs littéraires, tous plus originaux et intéressants les uns que les autres. Bref, l'occasion de faire de bien belles découvertes. Et certains blogs rivalisent d'imagination pour que l'on vote pour eux!

Vous avez jusqu'à la fin du mois de novembre pour voter pour votre blog préféré!

Toutes les infos ici.

vendredi 19 novembre 2010

Ouragan - Laurent Gaudé

Dans la Nouvelle-Orléans en proie à l'ouragan Katrina, le hommes et les femmes fuient. Fuient devant cette catastrophe qui s'annonce, catastrophe annonciatrice d'une nature qui se révolte, qui se moque de l'humanité qui a osé se dresser contre elle et qui a tenté de la dominer. Mais que faire face aux éléments qui se déchainent, qui déchainent les cœurs et les âmes, qui balaient tout sur leur passage, sans raison?

Joséphine Linc. Steelson le sait bien elle, l'a bien senti dès le début que cet ouragan ne serait pas comme les autres, serait bien plus dévastateur que ce que les experts en disent. Mais elle ne partira pas, oh non, pas elle qui, du haut de ses cent ans, est fière de sa couleur noire qu'elle brandit fièrement comme l'étendard de sa révolte cachée au fond d'elle depuis tant d'années. Et cet ouragan, là qui se déchaine avec fureur, lui rappelle ses souvenirs, ses peurs, ses regrets et Marley, disparu dans le bayou il y a bien longtemps...

Et pendant ce temps, pendant que le vent, la pluie se déchainent, que les digues s'apprêtent à se fissurer, la vraie nature de tout un chacun se déchaine elle aussi. Un prêtre qui se croit investi d'une mission divine erre dans les rues dévastées. Des prisonniers s'enfuient de leurs geôles détruites. Sont-ils libres pour autant de leurs désirs, de leurs envies et du groupe auquel, inconsciemment, ils appartiennent? Keanu, lui, fonce vers La Nouvelle-Orléans, vers Rose la femme qu'il a toujours aimée et qu'il n'a jamais pu oublier durant ses années passées loin d'elle sur cette plateforme pétrolière là aussi en proie aux éléments rageurs.

La mort du roi Tsongor, lu il y a de cela plusieurs années m'avait enthousiasmée mais j'avais oublié à quelle point la plume de Laurent Gaudé était belle. Plus que belle même, elle est subtile, gracieuse dans sa délicatesse de phrasée, tout en étant percutante dans ses descriptions. Comme une mélopée qui tout en longueur se déploie, le récit nous entraine à travers la destinée de ces personnages qui nous ressemblent. Ballottés de phrase en phrase, les mots s'entrechoquent dans notre imaginaire balayé par la force des mots de l'écrivain. Ce récit court dans son nombre de pages mais puissant de par sa force évocatrice, nous percute, nous ploie sous sa puissance. Et on ressort comme déboussolé à la fin de cette lecture dont les mots nous entrainent, les yeux fermés, au travers de cet ouragan aux conséquences des plus imprévisibles.

Ma note : 4/5

Un grand merci à Doriane pour le prêt!

jeudi 18 novembre 2010

Chick Lit Challenge

Oui oui oui, vous avez bien lu, je viens de m'inscrire au challenge concocté par Evy, à savoir le chick Lit Challenge.

Celui-ci consiste à lire d'ici le 31 décembre 2011, un ou plusieurs romans de ce genre particulier qu'est la chick Lit et que l'on peut définir comme étant des romans écrits par les femmes, pour le marché féminin.

Je me rends compte que j'ai très peu lu ce genre de romans, à part Le diable s'habille en Prada ou encore Rebelles d'Anna Godbersen. Il est donc temps de remédier à cela et de combler mes lacunes en ce domaine! Je me fixe donc un objectif de 3 récits à lire au moins d'ici la date butoir.

Et si vous aussi cela vous intéresse, allez faire un tour sur le blog d'Evy, très bien fait d'ailleurs!

mercredi 17 novembre 2010

La fête à Boro - Franck & Vautrin

Tout d'abord et que l'on ne s'y trompe pas, même si le titre choisi est très mauvais (mais pourquoi donc La fête à Boro???), ce septième épisode des aventures de Boro est bien meilleur que ce que l'on pourrait penser au premier abord. Si le tome précédent était plutôt décevant, ce nouveau récit nous emmène dans le Paris de 1943 où peu à peu nait dans l'esprit des Français la pensée que la Libération n'est peut-être pas une idée si farfelue que cela, surtout quand on voit les derniers résultats calamiteux de l'armée allemande en Russie. Mais en attendant, les temps sont toujours aussi durs, l'hiver 1943 est particulièrement rude surtout en ces temps de privations où rationnement et marché noir font partis du quotidien. Sans oublier les exactions de la Gestapo qui arrête à tout va juifs, résistants, communistes. Boro fait parti de ces personnes recherchées depuis qu'il a pris part malgré lui à une fusillade qui a mal tournée pour un haut dignitaire nazi. De cachette en cachette, Boro, aidé de ses amis de toujours aura fort à faire pour tenter de sauver une poignée de juifs menacée. Y parviendra t-il?

La fête à Boro clôture les aventures de Boro pendant la seconde guerre mondiale (trois tomes sur sept de la série y ont quand même été consacrés!). Là encore, nous suivons les péripéties des réseaux de Résistance don Boro est un des chefs sous le pseudonyme de Bouvier. Par contre, dans cet épisode, les auteurs insistent moins sur l'organisation et les méandres de la Résistance (ce qui avait été alors le cas dans Cher Boro) mais se focalisent sur un personnage que Boro et ses amis vont croiser sur leur route : le docteur Petiot. Ce personnage qui a réellement existé, est resté tristement célèbre dans les annales des affaires judiciaires du XXème siècle pour avoir assassiné vingt-sept personnes, juives pour la plupart. Ses victimes, alléchées par sa promesse d'une fuite vers l'Amérique du Sud, étaient empoisonnées, équarries comme à l’abattoir puis dissoutes à la chaux vive (je n'invente malheureusement rien!). Autant dire que les passages du récit dans lesquelles apparaissent Petiot sont les plus fortes du roman et que la plume des deux auteurs rend fascinant ce personnage absolument abject.

L'intrusion de Petiot dans les aventures de Boro occulte le reste des péripéties et met dans l'ombre le reste des personnages. Pourtant, on retrouve toujours avec plaisir la bande de malfrats de Pépé l’Asticot, reconvertie dans le trafic à la petite semaine mais toujours prête à donner un coup de main à Boro, ainsi que les prostituées d’Olga Polanovna, dont le bordel sert de planque à Boro et ses amis. On croise aussi Germaine Fiffre que l'on avait oubliée depuis Boro s'en va t-en guerre tandis que d'autres comme Maryka Vremler, Dimitri ou les amis hongrois de Boro ne jouent ici aucun rôle.

Les dernières pages du récit survolent plus qu'elles ne décrivent les derniers mois de guerre avec le débarquement, l'avancée des troupes alliées en France et la prise de Berlin. Lassitude des auteurs qui souhaitaient passer à autre chose et tourner la page de la seconde guerre mondiale? Toujours est il que ce récit s'achève avec Boro de retour à Munich, ville dévastée mais libérée du joug nazie. Et une grande question, avec la fin du régime nazi, se pose : qu'en sera t-il du destin de Boro désormais?

Ma note : 4/5 (Éditions Pocket, 535 pages)

Critiques des tomes précédents ici et encore là.

Lecture de Novembre

et


lundi 15 novembre 2010

Eiji Yoshikawa

Eiji Yoshikawa est un écrivain de langue japonaise né en 1892 dans la préfecture de Kanagawa près de Tōkyō. Il est principalement influencé par des écrits classiques majeurs en Asie tels que le dit des Heike, le dit des Genji, les Chroniques des Trois Royaumes, Au bord de l'eau. Il publie à vingt ans ses premiers textes dans des revues de Tōkyō. Son œuvre est marquée par l'écriture de la biographie romancée de Miyamoto Musashi, un samouraï légendaire, qui a été tirée à plus de 120 millions d'exemplaires. Il meurt d'un cancer en 1962, couvert de gloire.

(Source : http://fr.wikipedia.org)


La pierre et le sabre
Dans le Japon du XVIIème siècle, Myamoto Mushashi va par monts et par vaux afin de découvrir et de suivre la réelle Voie du Sabre. Au gré de ses rencontres et des multiples périls qu'il doit affronter, le jeune homme va ainsi essayer de tendre vers son idéal : devenir un samouraï expert.

Roman d'aventure et d'apprentissage, La pierre et le sabre est une grande épopée dans le Japon du XVIIème siècle. On avance de rebondissements en rebondissements; aucun temps mort, pas de description superflue qui alourdirait inutilement l'histoire. Au contraire, l'auteur réussit à tenir en haleine le lecteur qui ne voit en aucun cas passer les quelques 850 pages du romans.

Le héros, Myamoto Mushashi, croise au fil des routes et des situations une multitude de personnages qui eux mêmes se croisent et se recroisent au fil des pages. On sent que Eiji Yoshikawa a particulièrement bien structuré son histoire. D'ailleurs, le roman étant d'abord paru en feuilleton, l'histoire est découpée en multiples petits chapitres qui permettent ainsi une lecture claire et agréable.

C'est le Japon du XVIIème siècle qui revit sous nos yeux avec les samourais et leur code d'honneur mais aussi les quartiers de plaisirs avec ses geishas ou encore les seigneurs féodaux et leurs castes. C'est aussi et surtout la sagesse, le respect et l'écoute de la nature sans oublier, évidemment, le grand sens de l'honneur.

Un magnifique roman, classique de la littérature japonaise, que j'ai lu sans discontinuer jusqu'à la dernière ligne. Un plaisir à ne pas bouder.

Ma note : 5/5
(Editions J'ai lu, 856 pages)
Lu en décembre 2007


La parfaite lumière
Suite et fin des aventures de Myamoto Mushashi que nous retrouvons là où nous l'avions laissé dans le tome précédent - La pierre et le sabre- sur la route vers Tokyo en compagnie de son discipline Jotaro et de la belle Otsu. Mais le destin, emmené par la plume alerte et vive de Eiji Yoshikawa, n'en a pas fini avec les aventures et Myamoto Mushashi a encore un long chemin avant d'accéder à la parfaite lumière que tout ronin doit atteindre avant de devenir enfin un grand samouraï.

Dans la même veine que La pierre et le sabre, La parfaite lumière nous emmène tambour battant dans le Japon médiéval du XVIIème siècle où rivalités entre seigneurs ne nous font pas oublier que la vie de l'époque était pénible et semée d'embuches, à commencer par les pillages, attaques et viols que subissaient les paysans d'alors. Encore une fois, Yoshikawa nous restitue avec précision ce Japon méconnu; le lecteur passe ainsi des descriptions du Tokyo alors en pleine construction et expansion, à la campagne isolée où la vie est rude et soumise aux aléas de la nature. Infatigable voyageur, Mushashi va par monts et par vaults à la recherche de la sagesse et de la vérité afin d'atteindre enfin la plénitude du Zen et de maintenir l'art du sabre. Mais la route est longue et il faudra encore que Mushashi rabaisse encore plus son orgueil et ses idéaux avant d'arriver à son but.

Pendant ce temps, les rencontres continuent, de nouveaux personnages secondaires apparaissent comme Iori, son nouveau disciple, ou Gonnosuke, attaquant redoutable au baton, d'autres refont surface comme Matahachi ou Osugue, d'autres disparaissent ou ne font qu'une apparition restreinte. Aurant dire qu'il n'est pas toujours facile de suivre et de se rappeler avec précision qui est qui (notamment entre les samouraï et autres chefs de guerre) et j'ai bien regretté d'avoir laissé deux ans et demi entre ces deux lectures!

Malgré ce désagrément, j'ai encore une fois été captivée par cette lecture qui mêle aventure, roman historique (où on en apprend un peu plus sur les clivages politiques de l'époque et les relations troubles entre seigneurs) et récit initiatique. Car, et c'est là l'essentiel, Yoshikawa nous donne une belle leçon d'humilité et de recherche de soi, avec des passages remplis de sagesse et de vérité sur l'existence.

Enfin, la bataille finale, sur l'île de Funashima, voit enfin s'affronter Mushashi à Kojiro. Et c'est avec émotion que l'on referme le livre, triste malgré tout de quitter tous ses personnages auxquels Yoshikawa nous avait attachés au fur et à mesure.

Ma note : 4,25/5
(Éditions Le livre de poche, 700 pages)

24/26!

et

Lecture de Novembre

et

dimanche 14 novembre 2010

La chorale des maîtres bouchers - Louise Erdrich

Au lendemain de la première guerre mondiale, Fidélis Waldvogel part en Amérique tenter sa chance, muni seulement de ses couteaux de bouchers et d'une valise remplie de saucisses qu'il vend au fur et à mesure de sa progression dans l'Ouest jusqu'à atterrir finalement à Argus, petite bourgade du Dakota du Nord. Rapidement, sa femme Eva et son fils le rejoignent et ensemble ils ouvrent une boucherie où leurs saucisses à la recette inégalable font leurs succès. Commence alors une douce et simple existence pour cette famille qui s'intègre facilement à la communauté de la ville jusqu'au jour où Delphine, saltimbanque, revient avec son "mari" Cyprien dans sa ville natale...

Que l'on ne s'y trompe pas, La chorale des maîtres bouchers fait parti de ses romans que l'on n'oublie pas une fois la dernière ligne lue. C'est que Louise Erdrich sait particulièrement nous rendre attachante cette petite ville perdue qu'est Argus, loin des soubresauts qui agitent le monde et les existences. Avec des mots et des phrases simples, Erdrich nous laisse entendre des passages absolument magnifiques où se chantent l'amitié entre les hommes, l'entraide, la solidarité et la joie simple d'exister. Les personnages, sans être complexes, sont absolument complets dans leurs descriptions aussi bien du cœur que de leur âme et c'est avec ravissement que l'on suit les péripéties de tous sur une trentaine d'années. Les passages tristes et dramatiques font échos à d'autres cocasses ou drolatiques; l'auteur n'hésite cependant pas à faire passer ses messages sur l'horreur de la guerre, le racisme et la xénophobie inutile et destructrice, la pauvreté et les ravages de l'alcoolisme.

Comment oublier des personnages comme Fidélis, à la belle voie de stentor et aux mains brutales et pourtant extraordinaires en maniement de ses couteaux? Surtout, l'auteur fait la part belle aux personnages féminins, qu'il s'agisse des principaux - Delphine, évidemment, au destin chaotique mais au déterminisme évident- aux secondaires comme Mathilde ou "Un pas et demi". Et on ne peut que ressortir touchés de l'amitié indéfectible qui lie Eva à Delphine, amitié qui transfigure et illumine le roman du début à la fin.

C'est beau, c'est admirable, en un mot, un roman époustouflant de réalisme et de véracité sur l'existence humaine.

Ma note : 4,5/5
(Éditions Albin Michel, 480 pages)


23/26!

samedi 13 novembre 2010

Comment ma cousine a été assassinée - Joseph Sheridan Le Fanu

Il y a de ces auteurs, qui, après voir connu un certain succès à leur époque, tombe par la suite dans l'oubli le plus total. Joseph Sheridan Le Fanu fait parti de ceux là et il est étonnant de penser que de nos jours, rares sont ceux qui connaissent l'auteur de Carmilla, son œuvre la plus connue. Mais présentons un peu l'auteur.

Joseph Sheridan Le Fanu est né en Irlande en 1814. Fils de Dean Thomas Philip Le Fanu, recteur à la Royal Hibernian Military School, Joseph fera ses études à la réputée Trinity College de Dublin et se lancera assez vite dans le journalisme en travaillant au Dublin Evening Mail, l'un des plus importants journaux de Dublin. Joseph deviendra plus tard directeur et propriétaire du journal The Warder.
Les écrits de Le Fanu ne se limiteront pas aux écrits journalistiques et au contraire, il se tournera rapidement vers l'écriture de nouvelles fantastiques. Les premiers succès interviendront dans les années 1850 avec la publication de son premier recueil de nouvelles fantastiques : Ghost Stories and Tales of Mysteries. Ce ne sera pourtant qu'après la mort de sa femme Susanna en 1858, mort qu'il se reprochera toujours et qui l"branlera à jamais, que ses œuvres atteindront une certaine maturité. Citons pour cela The House by the Churchyard (La Maison près du cimetière), ou encore Uncle Silas, considéré comme son chef d'œuvre.
Il décède à Merrion square, à Dublin, le 7 février 1873 alors qu'il était en train de rédiger son ultime texte, au titre prémonitoire, Willing to Die (Prêt à mourir).

Comment ma cousine a été assassinée n'est donc assurément pas l'écrit le plus célèbre de Joseph Sheridan Le Fanu même si on y retrouve les principales caractéristiques des romans de cet auteur. Car cette nouvelle fantastique "surfe" sur le thème gothique alors à la mode dans la société victorienne de l'époque.

Une jeune fille, laissée orpheline à la mort de son père, est contrainte d'aller vivre dans le manoir reculé de son oncle. Là-bas, elle est rapidement soumise au caractère délabrée et lugubre de la demeure, aux menaces de son oncle qui s'avère rapidement dangereux et aux avances brutales de son cousin qui n'en veut qu'à sa fortune. Pour notre héroïne, la situation est claire : on en veut à sa vie.

Récit très court, Comment ma cousine a été assassinée se lit vite et bien mais il est indéniable que l'histoire a hélas bien vieillie. Peu voire pas de profondeur dans les personnages (on en sait bien peu sur eux, en définitive et autant dire qu'il aurait été nécessaire de les étoffer un peu), clichés à répétition, intrigue plutôt faible... Bref, pas de quoi remuer ciel et terre et autant dire qu'il vaut mieux oublier cet essai. C'est pourtant bien dommage car on sent qu'il y a de l'idée. Et puis, l'atmosphère victorienne de l'époque est plutôt bien rendue, rendons cela à l'auteur.

En définitive, un récit très mélancolique et sombre mais qui laisse malheureusement un gout d'inachevé... Dommage!

Ma note : 2/5
(Éditions Mille et une Nuits, 79 pages)

lundi 1 novembre 2010

Vacances!


Départ aujourd'hui pour dix jours de vacances à La Réunion.
Je pars avec pas mal de livres car le voyage aller et retour est assez long.

A bientôt!