Juif allemand, Peter Adam a traversé le XXème siècle grâce à son métier de reporter pour la BBC. A ses cotés, dans cette autobiographie qui couvre le XXème siècle de 1932 à 1989, Peter Adam se livre peu mais nous décrit plutôt les évènements, les personnalités qu’il a côtoyés durant toute son existence mouvementée.
Jeune juif allemand à Berlin et issu d'un milieu bourgeois, Peter Adam nous décrit la vie quotidienne que fut la sienne pendant le IIIème Reich. Nous découvrons ainsi un Berlin appauvri culturellement pendant le régime nazi, mais où les actes de résistance furent plus nombreux qu’on ne croit. On apprend aussi que Berlin fut une des villes les plus bombardées par les Alliés et que les lendemains de guerre furent les plus difficiles pour sa famille dans une Allemagne alors occupée et où la faim, le froid et la pauvreté touchèrent de plein fouet sa famille.
Devenu reporter par la suite, c’est d’une manière toute « journalistique » que Peter Adam se livre, sans excès, sans fioritures ni émotions trop exagérées. De même, c’est avec simplicité et sans supériorité qu’il nous raconte ses différentes rencontres avec des artistes comme Jean Cocteau, Bertholt Brecht, Françoise Sagan, Luchino Visconti. Avec lui, nous sommes emmenés dans le tourbillon artistique des années 50 et 60, avec le développement de nouveaux courants artistiques, la Nouvelle Vague notamment.
En définitive, un récit intéressant et complet sur une bonne partie du XXème siècle et qui nous éclaire particulièrement sur des époques différentes et pourtant ancrées dans nos mémoires.
Ma note : 3/5
(Éditions La Différence, 443 pages)
Jeune juif allemand à Berlin et issu d'un milieu bourgeois, Peter Adam nous décrit la vie quotidienne que fut la sienne pendant le IIIème Reich. Nous découvrons ainsi un Berlin appauvri culturellement pendant le régime nazi, mais où les actes de résistance furent plus nombreux qu’on ne croit. On apprend aussi que Berlin fut une des villes les plus bombardées par les Alliés et que les lendemains de guerre furent les plus difficiles pour sa famille dans une Allemagne alors occupée et où la faim, le froid et la pauvreté touchèrent de plein fouet sa famille.
Devenu reporter par la suite, c’est d’une manière toute « journalistique » que Peter Adam se livre, sans excès, sans fioritures ni émotions trop exagérées. De même, c’est avec simplicité et sans supériorité qu’il nous raconte ses différentes rencontres avec des artistes comme Jean Cocteau, Bertholt Brecht, Françoise Sagan, Luchino Visconti. Avec lui, nous sommes emmenés dans le tourbillon artistique des années 50 et 60, avec le développement de nouveaux courants artistiques, la Nouvelle Vague notamment.
En définitive, un récit intéressant et complet sur une bonne partie du XXème siècle et qui nous éclaire particulièrement sur des époques différentes et pourtant ancrées dans nos mémoires.
Ma note : 3/5
(Éditions La Différence, 443 pages)
Exactement les mêmes impressions que toi...:)
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé découvrir cet homme moi aussi :) Il s'agit d'une des autobiographies que j'ai eu le plus de plaisir à lire (car pas trop "moi je moi je")
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