C'est un violon noir qui exhale une plainte de femme lorsqu'on y joue. Et celui y joue est soit un fou, soit un génie. Erasmus, le luthier vénitien, dernier dépositaire des secrets de fabrication des grands Stradivarius va raconter à Johannes Karelsky, jeune musicien français enrôlé dans l'armée Napoléonienne, le terrible secret qui le ronge depuis des années et qui le lie à ce mystérieux violon noir...
Un court récit où le style fluide et cristallin de Maxence Fermine éclipse tout le reste. Tout en douceur et en nuance, l'auteur nous relate cette histoire mi-fantastique mi-imaginaire où le réel se mélange avec l'illusion pour donner un ensemble surprenant. Des champs de batailles au carnaval de Venise, la mélodie douce amère de Fermine nous emmène à la suite d'une histoire où la poésie et la délicatesse sont les mots d'ordre.
Un récit très beau, charmant en un mot où la plume de Maxence Fermine est en fait la raison principale de lire cette histoire. J'ai beaucoup pensé à Alessandro Barico et à son roman Soie en lisant Le violon noir puisque j'ai trouvé les styles de ces deux auteurs très proches. Un joli récit dramatique très bien écrit et que j'ai bien apprécié.
Ma note : 3,5/5
(Points, 125 pages)
Oh ça fait envie, je ne sais plus si je l'ai déjà lu, je ne pense pas... je note !
RépondreSupprimerGood readiing this post
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