Jiselle, hôtesse de l’air, épouse le beau commandant de vol Mark Dorn. Ce mariage que toutes ses amies lui envie aurait dû être synonyme de conte de fée. Mais ce n’est pas facile de laisser sa vie professionnelle de coté, de venir s’enterrer dans une petite ville du Midwest américain et de devenir la belle-mère de trois enfants qui vous détestent. Et quand une épidémie se déclare aux États-Unis, déclenchant un mouvement de panique mondial sans précédent, les évènements s’accélèrent encore plus pour Jiselle.
Un roman étrange, avec une atmosphère plus étrange encore. Voici ce qui me vient en premier lieu à l’esprit pour décrire Un monde parfait. L’histoire de départ est plutôt bonne : une femme change de vie et se « range » par amour et découvre que cette nouvelle existence ne va pas être si facile que cela. On se prend d’empathie pour Jiselle et, plus encore que de la plaindre, on espère avec elle que tout va aller pour le mieux. Car on ne peut pas dire que la situation extérieure va aller en s’arrangeant. Pire encore, la catastrophe va aller crescendo entre pénurie alimentaire, panique ambiante et faillite des institutions.
Face à ce désastre qui s’annonce, Jiselle va rester calme. Mieux, elle va enfin se révéler elle-même en prenant ses responsabilités et en faisant face de manière étonnante. L’auteur réussit de par les situations qu’elle décrit à éviter tout mélodrame trop excessif et le lecteur se retrouve ainsi brinquebalé à la suite de Jiselle et de ses proches dans cette apocalypse qui ne dit pas son nom.
Je reprocherai malgré tout un rythme un peu long (notamment en départ) ce qui a gêné un peu ma lecture et le plaisir général ressenti. Néanmoins, En un monde parfait reste en définitive un bon moment de lecture.
Ma note : 3,25/5
(Bourgeois, 331 pages)
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